Les remous provoqués par la hausse des prix du carburant témoignent, pour l’UNSA, du besoin d’un changement radical et urgent de méthode et de contenu politiques.
L’UNSA considère la transition écologique comme une nécessité absolue et incontournable. Le retard pris en la matière, notamment dans la lutte contre le réchauffement climatique, les impératifs de santé publique la rendent d’autant plus complexe que la notion d’urgence se rapproche.
Pour y faire face, cela suppose que des caps volontaristes précis et compréhensibles soient fixés, mais aussi que les moyens et l’accompagnement pour les atteindre soient également arrêtés. Dans cette optique, la prise en compte du coût social ne peut continuer, pour l’UNSA, à être oubliée ou considérée comme subalterne comme c’est le cas aujourd’hui. A contrario, elle est une condition impérative de la réussite des difficiles transformations et réorientations qui doivent être opérés pour préserver notre environnement car elle en conditionne l’acceptation sociale et donc la réussite.
C’est pourquoi l’UNSA, comme elle l’a déjà demandé à plusieurs reprises au gouvernement, revendique que la négociation d’une transition écologique juste soit enfin inscrite rapidement et sérieusement à l’agenda social. Les choix économiques et leurs impacts, l’implication des entreprises et des grands pollueurs, les contreparties et compensation sociales indispensables à construire, à commencer pour les plus démunis de nos concitoyens, devront y être discutées et définies.