La projection des comptes de la Sécurité sociale prévoit une réduction forte de son déficit et un retour à l’équilibre financier.
L’UNSA se félicite de cette réussite qui est le fruit d’efforts consentis par l’ensemble des acteurs.
Au-delà des efforts consentis par les assurés et les professionnels, ces bons résultats sont également le fait de réorganisations dans les caisses, réorganisations qui ont généré des gains de productivité, mais qui ne sont cependant pas sans conséquences sur les conditions de travail des salariés.
L’UNSA se félicite qu’un certain nombre de mesures annoncées dans les plans pauvreté et santé soient reprises dès le PLFSS 2019, car ils traitent, pour nous, d’urgences sociales incontournables.
Il en est ainsi, par exemple, d’une meilleure prise en charge des populations vulnérables, de la fusion de l’ACS avec la CMUC, de la mise en place du « 100% santé » (ou reste à charge zéro), ou de l’amélioration du congé maternité des travailleuses indépendantes.
Ou encore du financement au forfait pour 2 pathologies chroniques (diabète, insuffisance rénale), du renforcement de la délégation de tâches entre professionnels de santé pour une meilleure organisation du système de santé.
Sur la branche famille, les mesures concernant le complément « mode de garde », tant pour les enfants handicapés que pour aller au-delà de la date d’anniversaire des 3 ans, amélioreront le quotidien des familles. Ces mesures vont donc dans le bon sens.
Si l’UNSA reconnaît la pertinence des annonces, elle n’est cependant pas rassurée quant aux moyens alloués pour parvenir aux objectifs fixés par le gouvernement.