A l’issue de 12 jours d’un conflit social dur où ses militants auront été constamment en première ligne, l’UFAP-UNSA Justice a choisi, après consultation de ses structures, de signer un accord avec le ministère de la Justice, fruit de difficiles négociations.
Les surveillants de prison qui, pour assurer la sécurité de notre société, connaissent des conditions de travail particulièrement tendues et parfois dangereuses, pourront ainsi engranger un lot de mesures concrètes pour renforcer leur sécurité (1100 créations de postes, diverses mesures organisationnelles et techniques renforçant la sécurité des personnels face au terrorisme) et, à travers l’ensemble du dispositif indemnitaire, améliorer leur rémunération.
Rappelons que l’action de ces personnels est rendue d’autant plus difficile que leur statut spécial leur interdit le droit de grève et les expose à des sanctions hiérarchiques très fortes pouvant aller jusqu’à la radiation.