En mettant en accusation publique les magistrats, les fonctionnaires de la Justice et de la Police nationale à propos de la tragique affaire de Pornic, le Président de la République a franchi un pas inacceptable.
Du gardien du bon fonctionnement des institutions, on aurait été en droit d’attendre que, plutôt que d’instruire son procès à charge, il conforte l’Autorité judiciaire et son indépendance, conformément à l’article 64 de la Constitution.
Pour l’UNSA, l’heure est au recueillement et à la compassion avec une famille plongée dans la douleur, et à la recherche du ou des coupables de ce crime. L’exploitation politicienne de cet évènement dramatique où une jeune fille a perdu la vie, est totalement déplacée.